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Jeudi 31 mai 4 31 /05 /Mai 22:30

Les glandes de Skene découvertes par l'Américain Alexander Skene (1838-1900) sont, chez la femme, des glandes diffuses situées entre le vagin et l'urètre, tout le long de l'urètre, ce petit canal qui conduit l'urine depuis la vessie jusqu'au méat (orifice urinaire situé entre le clitoris et l'entrée du vagin). Le tissu de ces glandes est semblable à celui de la prostate et correspondrait anatomiquement au point G (le terme "point" étant souvent inapproprié, la zone G étant plus ou moins étendue). Ces glandes débouchent par deux petits orifices à gauche et à droite du méat. Quand l'excitation est très forte et lors de l'orgasme, ces glandes peuvent produire, de manière réflexe une quantité plus ou moins grande d'un liquide translucide dont la composition est proche du liquide séminal masculin. Ce liquide est expulsé vers l'extérieur du corps et ne semble pas être un lubrifiant. C'est l'éjaculation féminine, dont le volume peut être important chez ce qu'on appelle la femme fontaine.

Comme le liquide jaillit depuis la région où est situé l'orifice urinaire, il est souvent confondu avec de l'urine. Mais ce liquide est différent de l'urine, comme il est différent des autres sécrétions émises par le vagin ou la vulve (ex : sécrétions lubrifiantes des Glandes de Bartholin).

Zaviacic M, Ablin RJ. "The female prostate and prostate-specific antigen. Immunohistochemical localization, implications of this prostate marker in women and reasons for using the term "prostate" in the human female". Histol Histopathol 2000 Jan;15(1):131-142.

L'importance des glandes de Skene, selon qu'elles seraient peu ou très développées, pourrait expliquer la difficulté d'accès à l'orgasme chez certaines femmes, dont les sécrétions faibles passeraient d'ailleurs inaperçues lors des rapports, alors que chez d'autres l'accession plus aisée à un orgasme intense s'accompagnerait d'un véritable jaillissement, d'où l'expression femme fontaine.

Chez les personnes non habituées, l'imminence du jaillissement est parfois interprété comme une subite envie d'uriner. Par ailleurs, lors des premières fois où cela arrive, l'effet de surprise que cela déclenche provoque, en général, l'arrêt du rapport sexuel, alors que rien ne permet d'affirmer que ce phénomène correspond au paroxysme du plaisir, lequel est le plus souvent progressif chez la femme.

Par Jean Philippe - Publié dans : massage-tantra
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